Ralph Meyer, né en 1971, se
consacre dès son plus jeune âge aux joies du dessin, cloîtré dans un mystérieux
monastère bouddhiste du sud/sud-est du Tibet. De
retour pays, il dessinera la
série "Berceuse Assassine" (son oeuvre majeure sur un scénario de Tome qui
décidément n'en rate pas une). Grand amateur de SF, il est à l'origine du projet
«Des Lendemains sans Nuage" pour lequel il
engage Ralph Meyer (qui dessinera toutes les cases de gauche) et
Fabien Vehlmann (qui se chargera du scénario).
Site Lombard Mars 2002 :
Quand on voit le jour à Paris et que le démon de la bande dessinée hante vos
rêves d’enfant, que faire ? A Paris, pas d’école pour parfaire un apprentissage
à la BD ; il y a Angoulême, bien sûr, mais on entend parler de l’Institut
Saint-Luc, à Liège. 1990 : Ralph Meyer débarque à Liège.
Il commence la tournée des éditeurs, sans grand succès. Comme il a confiance en
son dessin, il se dit qu’il le marierait bien avec un excellent scénario. Et
c’est la rencontre (pas du tout fortuite) avec
Tome. Il en sortira “Berceuse
assassine”.
“Entre-temps, Bruno Gazzotti avait quitté Bruxelles
pour retourner à Liège. Nous avons sympathisé, grâce à
Tome. Très vite est née
l’idée de fonder un atelier réunissant ces grands solitaires que sont les
dessinateurs de bande dessinée.”
Leurs styles s’accordent-ils vraiment ? “C’est ça qui est passionnant !
Gazzotti est plutôt du genre humoristique, tandis que
mon truc, c’est le réalisme. Nous étions faits pour nous compléter ! Nous avons
pu nous entraider, tantôt sur “Soda”, tantôt sur “Berceuse assassine”.
Tome partage avec tous les grands scénaristes un trait qui ne trompe pas : il
fournit ses pages au compte-gouttes. On imagine ce que peuvent faire des
dessinateurs dans un atelier tandis qu’ils attendent le scénariste : s’adonner
aux joies du Pictionary, affiner le carénage d’avions en papier, réinventer le
sourire de la Joconde, etc.
“Bruno a eu l’idée des “Lendemains sans Nuage”.
Nous nous sommes lancés dans des histoires courtes pour nous rendre compte, très
tôt, que ça ne serait pas mal de les relier entre elles. Il nous fallait un
scénariste : nous connaissions Fabien Vehlmann par
“Green Manor”. On s’est dit que nous avions trouvé l’homme de la situation !”
Petite précision : le même Vehlmann écrit le scénario d’une histoire de
science-fiction que Ralph Meyer met en images. Le sujet
? Trop tôt pour en parler, etc (voir l’interview bio de
Gazzotti).
Site Dargaud Juin 2002 :
Dessinateur
Ralph Meyer est né en 1971 (précision : le 11 août).
Quand il voit le jour à Paris et que le démon de la bande dessinée hante ses
rêves d’enfant, que faire ? A Paris, pas d’école pour parfaire un apprentissage
à la B.D. ; il y a Angoulême, bien sûr, mais il entend parler de l’Institut
Saint-Luc, à Liège. 1990 : Ralph Meyer débarque à Liège.
Il commence la tournée des éditeurs, sans grand succès. Comme il a confiance en
son dessin, il se dit qu’il le marierait bien avec un excellent scénario. Et
c’est la rencontre (pas du tout fortuite) avec
Tome. Il
en sortira “Berceuse Assassine”
Entre-temps, Bruno Gazzotti avait quitté Bruxelles
pour retourner à Liège et ils ont sympathisés, grâce à
Tome.
Très vite est née l’idée de fonder un atelier réunissant ces grands solitaires
que sont les dessinateurs de bande dessinée.
Leurs styles s’accordent-ils vraiment ? C’est ça qui est passionnant !
Gazzotti est plutôt du genre humoristique, tandis que celui de Ralph Meyer,
c’est le réalisme. Ils ont pu s’entraider, tantôt sur “Soda”, tantôt sur “Berceuse
Assassine”.
Tome partage avec tous les grands scénaristes un trait qui ne trompe pas : il
fournit ses pages au compte-gouttes. On imagine ce que peuvent faire des
dessinateurs dans un atelier tandis qu’ils attendent le scénariste : s’adonner
aux joies du Pictionary, affiner le carénage d’avions en papier, réinventer le
sourire de la Joconde, etc.
Gazzotti a eu l’idée des “Des Lendemains sans Nuage”
(Le Lombard).
En 2002, il termine la trilogie de "
Berceuse
Assassine ".
En 2003 avec Fabien Velhmann
sort IAN Un singe électronique
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